dimanche 27 avril 2008

Vyvy en route pour le Pays des ex-Soviets

Je me lance enfin dans le récit épique de mon voyage de mi-avril, qui m'a vu enchaîner en 11 jours : Aarhus=> Copenhague=> Stockholm=> Tallinn=> St-Petersbourg=> Moscou => Helsinki => Stockholm.... retour chez moi à Aarhus.


Première étape, Copenhague.

Il y a d'abord eu, en délicieux encas, le Week-End avec Aurélien à Copenhague. En effet, avec moi habitant Aarhus, nous n'avions pas encore eu l'occasion de passer du temps dans la capitale, que je commence, si ce n'est à connaître comme ma poche, au mois à bien connaître.

Ce Week-End fut épique... Il commenca pour moi dans une chambre d´hotel danoise, à regarder un faux Winny l'ourson en Suédois, puis, en apprenant que l'avion d'Aurélien était en retard, un toujours excellent Retour vers le Futur. Il continua avec moi, courrant (car craignant d'être en retard), en tallons (parce que ca fait tout de suite plus classe), sous la pluie (épique vous dis-je) vers la gare (a 100 metres de l'hotel, courageuse mais pas téméraire hein) puis sautant élegament dans un train vers l'aéorport de Kastrup, élu en 2000 plus bel aéroport du monde.
Comme d'habitude, à Kastrup, des familles et des filles (peu d'homme, rha) attendant avec des drapeaux danois (signe de joie), et moi plus vraiment perdue dans tout ca.
Le retour à l'hotel avec Aurélien fut l'occasion de voir beaucoup de parapluies avec prostituée enmitouphlée dessous, et pour moi-enfin- de manger un ristet hot-dog sur le pouce....

Copenhague avec Aurélien, en quelque mots, ce fut l'opportunité de visiter des hauts lieux de la culture danoise, telle la Brasserie Carlsberg, ensemble architectural un peu kitch, le parlement danois, dans le palais de Christiansborg au centre de la ville, et surtout de se ballader, et dans des endroits bien connus (Christianshavn et la ville libre de Christiana) et dans des endroits que je decouvrais (Vesterbro).
Au menu culinaire, un RizRaz réglementaire (buffet méditerranéen à volonté pour pas cher, très sympa), des hot dogs et autres poelse i svamb (saucisse entourée de bacon si si), et bien sur une patisserie a la creme pour aurélien, amoureux devant l'éternel de la creme danoise, si légère... qu elle se marrie très bien à la pate d'amande!

il y a ensuite eu, après une légère virée Stockholmloise (qui me vue manger des pates en formes d élans, IKEA, made in Germany) je me suis retrouvée avec Maud et Clément, cher amis de mon double cursus chéri, et Sarah, étudiante en sciences politiques, elle aussi expat erasmus à Stockholm dans le hall du Ferry Tallink, direction l'Estonie.

Deuxième étape Tallinn!




L'Estonie, je n'en savait vraiment pas grand chose. Ce que je connaissais, c'était plus l'histoire récente, l'Europe, les problèmes avec les russes, les tentatives de russifications pendant la longue occupation russe. Et puis, l'E-Stonie, Skype, Kazaa et toute une plétort d activités qui font de Tallinn... la... allez, j'ose... Lannion de la Baltique! Tout ca ne me préparait pas du tout au choc que fut la vieille ville de Tallinn, petit joyaux, encore abordable, mais qui devient touristique à grand pas. Cette vieille ville dans laquelle on ne passera meme pas une journée, est bien remplie de magasins de souvenirs bien tocs, mais aussi d'artisans et d'artistes très attirants. La vague euro n'est pas encore arrivée dans la Baltique, Allemagne et Finlande exceptée, et c'est donc en couronne estoniennes (de manière amusante, la couronne estonienne vaux deux fois moins que la danoise, sois 15 couronnes pour un euro).



La vieille ville de Tallinn, comme vous avez pu vous en douter au vu du nombre d'utilisation de ce bel adjectif qu'est vieille, est vieille. On y croise des batiments, ornées de récentes plaques qui datent du 14eme ou d avant, et les couleurs et les formes surprennent et ravissent.



Nous arrivons à Tallin dans la matinée, après une soirée dans le Ferry qui nous a vu perdre a un quizz musical années 80, au grand damne de clément, et au grand plaisir des dames d'un certain age qui se bataient pour les bouteilles de mousseux à la clé. Prendre un Ferry en Scandinavie, c'est s'assurer de de belles frayeurs. L alcoolisme chez les jeunes choque peut etre, chez les vieux scandinaves, qui se jettent dès l'ancre levée sur le duty free, il ébahi!



Donc après cette soirée étonnante, à Tallinn nous nous posons rapidement dans un fort joli café, ou l'on essaie les patisseries locales en se prenant un petit thé. Dans nos oreilles gronde Joe Dassin, le dépaysement ne pouvait pas etre plus total.



Tallinn se fut de la marche sur de jolies pavés, des grands aaaah, ooooh c'est beau, une petite pause déjeuner dans un resto caucasien sympatique (mais, qui, pour cause de travaux devant sa porte, était un peu déserté...). Et puis soudain, une belle cathédrale russe orthodoxe, en plein milieu, juste en face, du parlement (qui est d'un très joli rose d'ailleurs) qui nous rappelle que 25% de la population sont d origine et de langue russe (les lois de citoyeneté dans les pays baltes sont complexes, mais je ne suis pas sure qu ils soient reconnus estoniens). Et puis, remis de ces émotions (la cathédrale, a posteriori, enfin, a posterrussie n'apparait pas si impressionante, mais pourtant!), il y a ce panorama sur le reste de Tallinn. C'est gris, parsemé de quelques pelouses... Tallinn, hors du décor de carte postale du centre est d'une tristesse communiste...



C'est sur cette impression que nous repartons, cette fois ci en bus, vers Saint Petersbourg, et avant ca, la frontière russe... La voirie se dégrade, l'architecture aussi. Nous quittons le cocon de Schengen et l'aventure (re)commence.

lundi 7 avril 2008

Idiosyncrasies danoises et vie quotidienne


Pigeon danois sur Fil danois et devant Statsbiblioteket danoise
  • Les banques danoises sont peu appréciables, mais elles ont cela de joli que l'on peut retirer de l'argent en français: si on utilise une carte française, l'interface apparaît en français.... Enfin, dans un français (ou un allemand; pour une carte allemande) pas vraiment correct, avec des "voulent vous un ticket" et autres amusantes fautes. Je n'arrive pas vraiment à comprendre comment de telles fautes ont pu restées impunies si longtemps, un peu comme ce magasin chic qui s'appelle "rue dé femmes" dans le centre d'Aarhus.

  • Les danois quand ils approchent les 14 ans, font presque tous leur confirmation (il y a quelques années, 80% le faisaient): mais un nouveau concept se développe, lorsque vous n'êtes pas croyant, mais porté sur la fête (=danois) alors, vous pouvez organiser une non-firmation; ce qui revient au même (fête familiale, plein d'argent et de cadeaux) sans l'ennuyeux passage à l'église.

Joli couché de soleil n'ayant rien à voir avec le texte l'entourant

  • Le 16 avril, c'est l'anniversaire de la reine, et déjà le pays se couvre de drapeaux danois (signe d'anniversaire, de n'importe quel quidam comme de la reine) : les sacs Netto (supermarché peu cher ou je magasine souvent) arborent de fiers danabrog et ballons rouges, tandis que notre fromage s'appelle "fromage d'anniversaire" et est lui aussi couvert de drapeaux.

  • Au printemps est organisé une course de bateau sur le petit lac de l'université. Rien à voir avec les fières courses d'aviron d'Eton et compagnie, je vous rassure, ayant pu voir de mes propres yeux un entrainement. Imaginez un petit kayac gonflable, un bras de lac large de 15-20m deux gars d'un coté, deux de l'autre et un petit tas d'amis, avec caddie et pack de bière.... Un garçon se jette dans le kayac, pagaie a toute vitesse jusqu'à l'autre berge, saute dessus, fait trop pas, boit une bière qui l'attend au sol, et retourne vite fait de l'autre côté une fois la bière ingurgitée.
  • Au Danemark, nous l'avons décidé, le chapeau de la st Patrick ramené de Glasgow est devenu le "hat of knowledge" et qui veut écrire quelque chose de convaincant doit le porter... Marisa, en pleine période d'examen, l'arbore ainsi bien souvent...
  • Comme toujours, quand je n'ai pas envie de travailler, je cuisine, ainsi la semaine dernière m'a vu enchainé crème au citron, truffes; tartes au citron et pancakes.... seul l'absence d'oeufs m'empêchent d'utiliser mon délicieux et rare et pas cher car acheté a Netto, Nestlé Dessert Corsé....
  • Enfin, une petite idiosyncrasie germano-autrichienne, la salade de fruit c'est des fruits, baigné dans de la crême fouettée (sans sucre). Et l'ananas ne se mange (presque) que comme ça.... Que voulez vous, on s'adapte!

et je m'amuse avec mes bougies, et un clavier qui a des tendances bizarres, écrivant des yyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy
yyyyyyyyyyyyyyyy
yyyyyy
yyy
y