samedi 26 janvier 2008

Le Danemark vu par Le Monde

Ou un petit aperçu de la vision que donne du Danemark le grand quotidien français...

Le Danemark lato sensu c'est à dire, avec les Îles Feroe et le Groenland s'invite parfois sur lemonde.fr pour le plus grand bonheur de mon humble personne. Côté Feroe, j'ai ainsi appris la semaine dernière que ce petit pays de 45 000 habitants manquait de 2000 femmes, et ce malgré le fait qu'il ait la plus forte natalité européenne. Le pays, très conservateur et catholique, n'offre pas beaucoup d'opportunités de carrière aux demoiselles, qui s'exilent au Danemark pour étudier et y font souvent leurs vies. De même, la bigoterie ambiante invite à l'exil les mères célibataires. Une interviewée se plaignait qu'au lieu d'investir dans l'éducation supérieure, le gouvernement Feroe (qui est autonome, mais pas indépendant du Danemark) construit des tunnels et des ponts entre les îles, alors que les ferry (très scandinave ça les ferry) ça marchait très bien.

Le Groenland, lui s'invite quand on parle réchauffement climatique. En effet, le pays est au premier rang pour admirer les changements de mère nature. Des fois on en parle car Borloo va y faire un tour très critiqué, des fois parce que les pêcheurs locaux y voient pas nécessairement une mauvaise chose.

Mais quand on parle du Danemark, on parle de Rasmussens. Premier Rasmussen, le cycliste. Deuxième Rasmussen, le premier ministre. Hier encore voilà qu'un article parle du tour de passe passe politique de Naser Khader, qui a réussi a sauver Fogh Rasmussen d'un vote de confiance mal embouché, et extorquant de lui l'obligation de prendre en considération les vues du parti centriste et pro-immigré Ny Alliance dans la loi en préparation sur les demandeurs d'asiles déboutés (ce qui ne ravie pas du tout Pia du Dansk Folk Parti, toujours aussi xénophobe, et qui avait jusqu'alors le monopole du conseil au gouvernement en matière d'immigration). Deuxième Rasmussen et demi, Poul Nyrup Rasmussen, l'ancien premier ministre, actuellement président du parti socialiste européen au Parlement de Strasbourg. Troisième Rasmussen, Joergen Buhl Rasmussen, directeur de Carlsberg, dont j'apprend aujourd'hui qu'avec son copain Heineken ils rachetent la brasserie britannique Scottish & Newcastle. La Newcastle devient propriété d'Heineken, et la Kro devient propriété de Carlsberg....Pendant ce temps, la brasserie Ceres à Aarhus, propriété de l'ennemi juré de Carlsberg, Unibrew, et amie pendant longtemps d'Heineken, serait entrain de fermer.....!!!

Que d'actualité n'est ce pas?

mardi 22 janvier 2008

Viviane poursuit la lune et redécouvre la campagne danoise


8h30, Lune vue de ma fenêtre et branle-bas de combat!

Le week-end dernier, devant la miriade de photos que prenait Marisa lors d'un splendide coucher de soleil, je lui rétorquais, mi-figue mi-raisin que j'étais plus une "sunrise" que "sunset" personne (et puis j'avais plus de batterie donc je pouvais pas faire grand chose). Mais il est vrai que ce matin, c'est encore une fois le lever de soleil qui m'a fait m'habiller à toute vitesse, me couvrir assez chaudement et sortir dans le froid....le lever de soleil, ou le coucher de lune, tant la star de ce matin n'était pas un quelconque Phoebus mais bien la lune, à la poursuite de laquelle je m'élance. Elle disparaît derrière un bâtiment, je le contourne! Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle disparaîsse derrière l'horizon, que je décide de ne pas contourner. Et me voilà en bas de ma résidence, dans cet endroit entre chemin de terre et forêt. Il est 8h45, il fait beau, le ciel est rose, et des oiseaux remplissent mes sens. Ce sont les oies sauvages qui volent au dessus de moi. Les corbeaux qui croassent d'une manière très décidée. Les petits oiseaux non identifiés qui cherchent à manger cachés dans les fourrées. Les oiseaux, mais pas seulement. Ce sont des fruits de rosiers qui se dressent impassibles devant un ciel qui perd son rose, une tétine* qui pend d'un arbre, des chaussures aussi. Et tout d'un coup, dans les fourrées, un boucan se laisse entendre. Quoi? Hein? M'écris-je silencieusement. Qu'est-ce? Deux daims surgissent devant moi, et poursuivent vite leur chemin me laissant éberlués et avec une photo bien floue sur mon Ricoh.

Alors je vais le refaire, me lever et aller marcher quand le jour est encore jeune, et que les animaux, surpris par les rayons d'un soleil pâle se mettent en mouvement. Les oies, les canards qui pataugent sur un bras de rivière à moitié gelé, tout ça a portée de mains. Et on se dit que, de l'avenue du Maine on n'aurait jamais vu ça...







*La tétine pendu d'un arbre est, semble t'il, un rite de comming of age danois, aller comprendre.

lundi 21 janvier 2008

Suède, le retour... ou Viviane part avec des amies affronter la Suède occidentale

Roulement de tambour!


Mon allemande Nora, qui n'était en Erasmus que pour un semestre, est venu en janvier nous rendre visite. Sa grande envie de découvrir la Suède nous a motivés pour chercher et ferry et auberge de jeunesse et non pas cette fois ci s'envoler vers la Suède, mais bien s'embarquer, destination Göteborg. Il est 11H50, nous sommes le Jeudi 17 janvier 2008, et une opel remplie à rebord de 3 allemandes (Nora, Petra, Katrin), une autrichienne (Marisa), un française (votre humble servante) et Hamlet embarque à bord du Stena Jutlandica, au départ de Fredrikshavn...


Marisa, l'Opel et Petra

Le voyage a été préparé le mardi, décidé complètement le lundi. La Suède, que j'avais découverte en novembre, déjà avec Marisa et Katrin, m'appelle de nouveau...Cette fois-ci, la côte ouest, et c'est au Nord de Göteborg, et à l'Est sur les rives sud du lac Vänern, plus grand lac de Suède, que nous allons (après un voyage planifié avec un guide vert de la Scandinavie...).

Nous partons donc le jeudi matin, rendez-vous à 7H30 devant ma résidence. Petra, dont la voiture a des pneus d'hiver, va nous conduire. Elle arrive en retard, ce qui bien sûr me fait stresser, nous passons à l'Université récupérée Katrin qui habite une des résidences du Campus, et nous voilà sur la route de Fredrikshavn (au Nord, près d'Aalborg), entassée dans la petite voiture de Petra...Dans nos oreilles, des Schlager allemands (musique populaire, avec des paroles naïves, très appréciée de Petra...imaginez du Joe Dassin-Mireille Matthieu, en allemand, avec de l'humour en plus), et la radio danoise : très pauvre en musique correcte, elle est, comme nous le découvrirons à nos dépends, pourtant bien supérieure à la radio suédoise...

Arrivée à Fredrikshavn, nous nous dégourdissons les pâtes en bavant devant une poissonnerie, une fromagerie, et puis finalement, en courrant acheter des cookies et autre biscuits en pagaille...la traversée s'annonce riche en calories. Puis, c'est la queue pour le Ferry, et, nous voilà en route pour la Suède! Il fait super beau, et encore très jour (il n'est pas encore midi en même temps...) si bien que nous faisons plusieurs expéditions "allons sur le pont se geler et prendre des photos". L'arrivée sera sur un ciel plus gris mais tout autant frigorifique, et je prendrais encore beaucoup, beaucoup de photos (vive le numérique... près de 400 photos entre Jeudi et Samedi).



La traversée, Katrin et moi

Et c'est la Suède. Les premières îles que l'on voit (de très nombreuses îles se trouvent devant Göteborg, mais nous n'avons pas vraiment eu le temps de nous balader en bateau là bas), puis la ville, et l'entrée dans le port ou nous remontons l'embouchure d'un fleuve dont je ne sais le nom. Nous débarquons, et on se dirige vers l'auberge que nous avions repérée. Il est 15H30.... et la réception ouvre à 17H. Qu'a cela ne tienne, nous redescendons les bagages (l'auberge étant sur les hauteurs, ascenseur à l'appui), payons le parking, et nous nous envolons (licence poétique, comprendre, nous marchons longuement sur des méchants escaliers qui nous essoufflent) vers une puis deux jolies églises. De là haut, la vue sur Göteborg, ciel gris en prime. La météo ne sera de toute façon, assez bizarre pendant ce séjour...



mes germanophones sur fond de Göteborg

L'auberge ou nous avons élu séjour est très "cosy" pour une auberge de jeunesse, possibilité de parking sûr (et payant, 4€/jour), chambres de 5 (et non pas dortoir de 20 comme j'ai pu le voir à Barcelone ou Edinburgh), cuisine très spacieuse, et très fournie... Nous nous précipitons donc vers le super marché le plus proche et le dévalisons allégrement (notamment pour ma part en achetant du Thé Or Lipton, en souvenir de Maud et de nos révisions au Thé Or): nos bourses n'étant pas vides mais pas trop pleines, et ne trouvant pas vraiment restaurants à nos goûts, nous ferrons majoritairement la cuisine, préparant des sandwichs pour le midi.


la cuisine de l'auberge


Le Jeudi soir, fatiguées, nous allons quand même, sauf Marisa dont la cheville est mal en point depuis une chute début janvier, déambuler dans un Göteborg qui se vide au fil de nos pas dans la direction du centre. On ne se perd pas vraiment, mais on ne prend pas le chemin le plus rapide non plus héhé... La ville est sympathique, beaucoup moins grandiose que Stockholm, mais plus humaine aussi, un endroit ou il semble faire bon vivre.

Le vendredi, direction l'île de Tjörn, au Nord de Göteborg, dans le Bohuslän. L'île qui est reliée au continent par un magnifique pont suspendu est une île de pêcheurs, et d'artistes. Elle recèle de superbes petits paysages, que nous avons un peu vu, et quelques musées, que nous n'avons pas du tout vu. Le temps n'est pas top, mais le brouillard c'est joli, la bruine romantique, et tout ça rend peut être pas bien en couleurs, mais le Noir et Blanc et le Sépia dont est capable mon appareil photo rendent décidemment très bien.



Tjörn

Nous rentrons à Göteborg sur le coup de 4h, et c'est après un long thé-café-lecture (je dévore pendant tout le voyage l'excellent La Reine du Sud d'Arturo Pérez Reverte) que nous partons en ville, avec pour Petra et moi un long stop à un marchand de disques, CDs et vinyls. Nous rejoignons les autres par la suite (après une étape librairie notamment) au Bryggeriet (brasserie en danois et suédois dans le texte) qui se trouve, sur une jolie artère, en face de la Brasserie Lipp. Oui oui. Tout cela me surprend, surtout que l'établissement ne ressemble en rien à son illustre confrère germanopratin.

Göteborg by Night

Le samedi, nous devons quitter notre chambre avant dix heures (notre Ferry étant à 23H55 le soir nous ne gardons pas la chambre) et c'est sans Katrin qui est malade et veux rester à flaner en ville que nous prenons la route pour le Vänern. La veille, ma carte du Bohuslän m'aidait, mais là, avec que de vagues indications du guide vert, sans aucunes cartes, je faisais un guide assez original, mais confiant. Nous y sommes arrivées après tout. Direction, Lidsköping sur la rive sud-est du géant bleu, à son est le mont Kinekulle (qui culmine à 300m tout de même) et à l'ouest le chateau de Läckö, nos deux destinations de la journée. Ce jour-ci, il fait beau, mais j'étonne quand même toute la voiture quand je dis que la Suède me fait penser à l'Espagne. Je m'explique. Les grandes autoroutes creusées dans le roc, avec de parts et d'autres des traces de barre à mine et des tunnels, oui, ça me rappelle l'Espagne. Les forêts de bouleaux et de pins, bien moins. Et les maisons, encore moins, bien qu'elles arborent majoritairement un bois peint en rouge que je n'hésiterais pas à qualifier de basque.... Le mont nous échape (il est pas très haut hein) et lorsqu'on arrive sur un point d'information, on apprend qu'il y a un bateau viking reconstitué exposé sur le chemin (on trouvera le lac mais pas le bateau).

Lac Vänern


En haut du mont, une tour d'observation à laquelle nous voulons monter, le panorama étant splendide. Entre nous et le haut, des pins couchés sur la voie.


Marisa et l'obstacle

Tout cela fait quand même très Western. Je m'attends à voir les Daltons surgir de part et d'autres et dévaliser notre Opel Diligence. Mais non, mais non. Regardons si on peut passer à pied, nous voyons arriver un 4*4 et un tractopelle suédois. Les Super-Bûcherons sont arrivés, et en 10 minutes les 3 arbres sont tronçonnés et poussés dans les bas côtés. La voie est libre, et si les arbres tanguent, et si ils tombent, c'est normal ici nous dit on, et puis il faut avouer que cela souffle vraiment beaucoup. En haut du mont, de la neige nous attend. Il y fait très bon et elle est vieille, mais ça fait plaisir d'en voir tout de même. Nous nous balladons vers la tour, qui sera évidemment fermée (comme les 2 châtieaux que nous voulions voir... janvier n'est pas un mois très touristique en Suède), mais la vue est de fait très belle.

Kinekulle

Puis, c'est la route vers le château, jolie batisse située en bord du lac, dont on a une très jolie vue.

Hop hop, le temps passe! Nous rentrons à Göteborg, une halte pâtisseries suédoises pour moi, gâteau et café pour Petra et nous voilà attablé dans un pub végétarien (voir végétalien si l'on en croit leur carte de nourriture, avec un seul plat avec viande, pizza exceptées). J'essaie de militer pour une pizza Vegan mais on ne me suit pas. Ce sera Capriciosa et Nachos au Guacamole...

Et nous revoilà sur le Ferry. Il est minuit, nous partons de Suède. Je me sentirais mal pendant le voyage, pour cause de tempête et de trop de pâtes pesto rouge-oignon rouge cru, et le voyage de retour jusqu'à Aarhus ne sera pas très confortable. Il est dimanche 20 janvier 2008, 5h45 du matin, et je m'endors...

mardi 15 janvier 2008

La roue de la fortune!


balade avec Nora, dimanche

Enfin! Voilà plus d'une semaine que je suis vraiment de retour au Danemark, et que je boude ce pauvre petit blog. Pourquoi? Une jolie gastro, m'envoyant au fond de mon lit dès le sur-lendemain de mon arrivée (et donc, le lendemain de mon examen, qui s'est d'ailleurs bien passé) est une des raisons. Après avoir passé plusieurs jour au lit à regarder entre autre Capitaine Blood, je me suis doucement remise, et heureusement, car dès vendredi, mon amie allemande Nora venait nous rendre visite...

Vendredi

Je me suis enfin levée, sortie du lit. Direction, chez Janet. Janet est en ce moment, quelque part entre l'Espagne et le Maroc, au cours d'un long périple ayant commencé à Munich et qui se finira à Paris. Avec elle, ma bretonne Mathilde. Mais derrière de la maison de Janet, sous la voiture de Marisa, qui hiberne, m'attendait un mystérieux sac...Dans ce sac, des livres de la bibliothèque, que Janet n'avait pas eu le temps de rendre avant de partir. Or, si nos livres sont vraiment trop en retard, il faut payer 250 DKK (soit 34 euros) par livre en retard...

C'est donc avec mes livres en retard et les siens que je suis allée, tout sourrir à la Statsbibliotek ce matin là. Au passage, achat de dolipranes, de pommes et de jambon. Cela sentait encore la convalescence tout ça...

Le soir, l'arrivée de Nora fut célébrée à grand coup de pizza maisons, me rappellant que non, je ne devais pas -et ne pouvais pas- manger trop.

Samedi

Après avoir feignasser au lit jusqu'à 11H, avec Nora et Marisa nous nous mîmes en route vers Bazar Vest, temple de la consomation immigrée... Au programme, carottes, tomates, salade, peut être du poisson. Avec cette jolie liste, nous y allons...Et revenons une heure après, étouffé par la foule, et nous regardons nos achats. Patisseries turques, dorade, côtes de bettes, brocoli, concombres, pommes, poires, clémentines, litchis, pain. Bon, on n'a pas vraiment suivit la liste, mais on est toute contentes!

Le midi, on ne mange pas (pour cause de petit dej à 11H30 héhé) et on se prend donc un goûter avant de partir en ville miam miam. En ville, Nora et moi cherchons piteusement un manteau d'hiver pour moi, et avec plus de succès, nous achetons des cadeaux d'anniversaire à Katrin, qui revient d'Allemagne le lendemain...Une fondue de chocolat notamment, enfin, que de jolies choses.

Le soir, nous le passons à regarder la télé, des séries débiles, et à bouquinner. Nora sort, je reste, la flemm et la fatigue m'excusant.

Dimanche

Dimanche se passa très bien, entre cuisiner ma première Dorade (que je m'appretais à écailler quand je me suis rendue compte qu'elle était déjà écaillée...) bien vidée, remplie de romarin frais, un vrai délice (merci Maman pour les conseils à distance d'ailleurs). Avec la dorade, quelques pommes de terres sautés à l'allemande (en gros, d'abord cuites à l'eau, puis sautées. c'est très bon comme ça d'ailleurs, même si c'est un peu long!), et des brocolis. En dessert, un gâteau aux abricots en conserve (basé sur la recette du gâteau au poire de grand mère...et aujourd'hui, un flan a permis de finir la deuxième boite d'abricots....). Et, allemands et autrichiens oblige, de la crême fouettée. Beaucoup. Qu'on tartine allègrement sur le gâteau. Le repas s'en trouva fort enrichi, vous l'imaginez bien.




repas d'anniversaire
Lundi

Le lundi fut très chargé, pour un lundi de vacances... Rencontre avec Laurentiu, puis M. Derek Beach, américain de nationalité, mais danois de coeur, marié à une danoise évidemment, et enseignant les sciences politiques à l'université. Avec Laurentiu, et en l'absence de Christin, nous voilà entrain de discuter du programme de notre semestre. En effet, un tiers de ma charge de travail en sciences politique sera ce cours spécial, ou l'on choisit un thème, faisont nos recherches et écrivons à 6 mains un papier de 40 pages. Une première pour moi... Le sujet pour l'instant est sur l'attitude des danois (ou parti, ou population) vis à vis de l'UE..

Après, une petite séance shopping me vit acheter un très long, très beau, très noir manteau d'hiver à Noa Noa. En effet, profitant des soldes pour arrêter de baver devant les vêtements de cette jolie marque danoise, je suis passé à l'acte! Biensur, j'ai aussi acheté une robe pas en solde, mais bon, on ne se refait pas, et elle me va très bien!!! Si si!!! Une affaire!!!

Ensuite, une rencontre avec ma danoise qui veut apprendre le français, Sine. Nous voulons nous retrouver au Ziggy, notre café préféré, mais celui-ci est en travaux. Ce sera le Gallo, un café communautaire, tenu par des bénévoles, qui fait aussi structure d'aide à la recherche d'emploi et de soutien psychologique. Endroit intéressant, chaleureux et bio... Nous parlons en anglais, en danois et en français de nos noël respectifs, et je vérifie donc pour recouper une information : oui oui, les danois dansent bien autour de leur arbre de noël! Incroyable, mais vrai...

Finalement, ce sera le cours de langue au Sprogcenter. Depuis la rentrée, j'ai changé de professeur, et si la maladie m'a empêché d'y aller mercredi dernier, ce changement m'a bien remotivé! Le professeur, Povl, est d'ailleurs l'auteur de ma grammaire et de mon cahier d'exercice, gage comme un autre de sa qualité. Il a une manie marrante à ponctuer ses phrases de "pfouiiiiiii" "fzzzziiiiiiiiiii" et autres bruits étonnants, qui réveille ou font mal à la tête, et ne peux s'empêcher de montrer qu'il a une connaissance grande des langues européennes, en traduisant en anglais et dans un mélange (ou est ce par alternance) en français, portugais (une de mes camarades est brésilienne) ou autre non identifié. Un être étrange, mais étonnament pédagogue. La classe aussi a changé. Mes camarades sont ici tous au Danemark pour longtemps, ou alors aimeraient y rester longtemps... Polonaises, russe, brésilienne, chinoise, allemands, philipine, ils sont tous ou presques amoureux du pays et d'un(e) de ces habitants, certains sont mariés, beaucoup sont fiancés. Mais l'épée de Damoclès de la loi danoise interdisant résidence au Danemark aux couples danois-étranger de moins de 24 ans, ne se fait pas oubliée, et beaucoup sont bien jeunes pour pouvoir se marrier avant 2 ou 3 ans, quand bien même leurs visas ne tiendront peut être pas jusqu'à là.

Mardi

Ou aujourd'hui. Journée chargée en prévision pour mes prochaines aventures. Après un méchant coup de Ryanair, augmentant villement ses prix, je me vois obligé de dire non à Londres, et donc à Béatrice qui voulait m'y retrouver fin janvier. Snif snif!!!! Mes camarades, dans le but de m'aider à me remettre d'un tel coup bas, m'invite alors à partir en Suède ce week-end! Nous allons donc à Goteborg sur la côte ouest, en ferry depuis Frederikshavn. Le ferry étant incroyablement pas cher, nous partons jeudi avec la voiture de Petra (qui a des pneus d'hiver) et rentrons dans la nuit de samedi à dimanche....



décoration d'anniversaire, Fifi Brin d'Acier, et jeu de lumière

lundi 7 janvier 2008

Un petit coucou en 2008

L'année est bien entamée si j'en crois mon ordinateur (il affiche 28/01/2008 mouarf) et dans tout les cas, une page s'est tournée. Une ou plusieurs en fait, celle de 2007 pleine de pleins de très bonnes choses personnellement parlant et de mauvaises choses politiquement parlant. Mais ça, pour le meilleur et pour le pire, ça va continuer en 2008. Celle d'un premier semestre danois aussi, qui sera réussi. Youhou. Me voici en 2008, je rentre dans un peu moins de 7 mois de manière définitive en France, et un semestre remplis de toute chose s'ouvre. Il me faut : aller en France, plusieurs fois (anniversaires, cherche d'appart oblige...), aller en Suède. Aller en Norvège. A Londres. En écosse. Avoir Aurélien, Hameline, Gilles. Et bosser. hahem.

Pendant que je n'étais pas là, à coté de Bazar Vest, dans le siège de la Danske Bank a eu lieu le plus gros cass de l'histoire du Danemark. Coté casse, la porte de mon voisin de pallier et défoncée et son courrier s'accumule. Aussi, certains danois réclament une partie de la Suède. Le monde devient fou vous dis-je!

article du monde sur les lubies de l'extrème droite danoise