mardi 22 janvier 2008

Viviane poursuit la lune et redécouvre la campagne danoise


8h30, Lune vue de ma fenêtre et branle-bas de combat!

Le week-end dernier, devant la miriade de photos que prenait Marisa lors d'un splendide coucher de soleil, je lui rétorquais, mi-figue mi-raisin que j'étais plus une "sunrise" que "sunset" personne (et puis j'avais plus de batterie donc je pouvais pas faire grand chose). Mais il est vrai que ce matin, c'est encore une fois le lever de soleil qui m'a fait m'habiller à toute vitesse, me couvrir assez chaudement et sortir dans le froid....le lever de soleil, ou le coucher de lune, tant la star de ce matin n'était pas un quelconque Phoebus mais bien la lune, à la poursuite de laquelle je m'élance. Elle disparaît derrière un bâtiment, je le contourne! Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle disparaîsse derrière l'horizon, que je décide de ne pas contourner. Et me voilà en bas de ma résidence, dans cet endroit entre chemin de terre et forêt. Il est 8h45, il fait beau, le ciel est rose, et des oiseaux remplissent mes sens. Ce sont les oies sauvages qui volent au dessus de moi. Les corbeaux qui croassent d'une manière très décidée. Les petits oiseaux non identifiés qui cherchent à manger cachés dans les fourrées. Les oiseaux, mais pas seulement. Ce sont des fruits de rosiers qui se dressent impassibles devant un ciel qui perd son rose, une tétine* qui pend d'un arbre, des chaussures aussi. Et tout d'un coup, dans les fourrées, un boucan se laisse entendre. Quoi? Hein? M'écris-je silencieusement. Qu'est-ce? Deux daims surgissent devant moi, et poursuivent vite leur chemin me laissant éberlués et avec une photo bien floue sur mon Ricoh.

Alors je vais le refaire, me lever et aller marcher quand le jour est encore jeune, et que les animaux, surpris par les rayons d'un soleil pâle se mettent en mouvement. Les oies, les canards qui pataugent sur un bras de rivière à moitié gelé, tout ça a portée de mains. Et on se dit que, de l'avenue du Maine on n'aurait jamais vu ça...







*La tétine pendu d'un arbre est, semble t'il, un rite de comming of age danois, aller comprendre.

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