mardi 4 mars 2008

La suite promise... (en version food)


Une petite photo des un an, devant la fontaine St-Miche
l

Bon.... L'inspiration me porte ailleurs, mais je me dois de parler un peu de ce séjour parisien tout de même.

Je me rappelle d'une discussion avec Béatrice, qui m'avais raconté qu'après avoir trainé leurs correspondants Vietnamiens du Bon Marché aux Galeries Lafayette, les petites français et françaises qu'ils étaient à l'époque (quoi que Béatrice devait déjà être bien grande) ont vu leurs correspondants enfin sourire lorsqu'ils sont entrez dans un supermarché, ou ils ont pu acheter pleins de choses à ramener à leur famille.

Certes, ma situation est un peu différente, mais il y a de ça. Le supermarché carrefour d'Evry 2 me manquait beaucoup plus que le Bon Marché (son épicerie par contre...mmmm). Le luxe vestimentaire est si ce n'est universel, très répandu en Europe et dans beaucoup d'autres endroits, le non-luxe de plus en plus aussi, H&M à l'appui, mais la nourriture française, elle..

Et dire que Sarkozy, une amie suisse m'a dit, veut faire entrer la haute cuisine française au patrimoine mondial de l'UNESCO. Vu que l'UNESCO a son siège à Paris, ça doit peut être être jouable, mais bon... et bien, des fois, je le comprends. Sur la Shoah, non. Sur les programmes scolaires, non. Sur tout ou presque, non. Mais sur la bouffe...

Le samedi matin donc, j'entre au carrefour d'Evry 2. Il est vachement grand, bien plus grand que les "supermarchés" que l'on trouve dans Paris même (je dis pas intramuros, ça fait trop parisien, Paris même ça me fait penser à Brest).

Des tomates cerises qui ont du gout. Du pain qui en a lui aussi. Une brioche décadante. De la crême de marron. Un comté. Des yaourts au lait de chèvre. Des pâtes fraiches de qualité (et oui, car ce n'est pas qu'une question de cuisine made in France, mais bien d'une certaine exigence de qualité, pour la cuisine, quelque soit son origine). De la vraie Feta, et pas donc ce produit danois qui lui ressemble (= le meme) mais qui a pas droit de porter le nom de Feta car l'appellation est protégé au niveau européen (hihi).

Le midi, on le passe à l'Hay les Roses ou l'on mange délicieusement bien. Et l'après midi aussi, et on va se balader dans le joli parc de la roseraie. Je prends encore alors mes antibiotiques, je suis toute faible, mais je retrouve et appétit et sourire (le sourire est peut être du au bon vin d'un Oncle qui me sert abondamment...). Le soir, on récidive car on veux essayer la friteuse sarladaise 2.0 du dit oncle. MIAM.

Et on reprend le chemin d'Evry car on est fatigué, et qu'il me faut hélas bosser.

Le dimanche... on va à Paris, flanner avec Tanguy, dans le cimetière de Montparnasse, puis dans le bas du 14ème, direction Alésia ou nous attendent un Starbucks (ou j'essaie le Iced Chaï Tea, ou l'on trouve une rangée de glaçon non désolidarisés), et le Gaumont Alésia, ou l'on va tout les trois voir Juno, un très bon moment. Puis, l'on remarche vers la rue Delambre (ou, en plus d'une superbe épicerie italienne, on trouve mon pub préféré et un pub breton aussi) pour manger japonais/coréen. Et c'est ainsi le ventre très rempli que nous célébrons dignement nos un an ensemble, Aurélien et moi.

Et on les célèbre à nouveau le lundi, en allant harcelé Sciences Po jusqu'à ce qu'ils me donne mes notes du trimestre de printemps 2007, puis en déambulant dans le jardin du Luxembourg, un bagel dégoulinant de cream cheese à la main...


le bagel...
le mardi, après une jolie matinée, je laisse Aurélien à Evry, direction un Roissy vide et calme... puis le Danemark, ou, en attendant de changer de trains à Copenhague, je me prends un hot-dog décadant....

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