vendredi 22 février 2008

Voyage Voyage

Me voici donc de retour dans une situation que je connaissais bien l'an dernier: être réveillée et active à une heure jugée indécente par Aurélien, qui continue sa nuit. Vous allez me dire, il est pas 8h du mat, mais j'ai bien dormis, et me sens tellemenet bien que ce serait bête de ne pas en profiter.

J 'ai un peu de mal avec la technologie Dual Screen, et j ai donc ouvert la fenêtre dans l 'écran qui est loin du clavier, donc je tape soit à l'aveuglette soit lentement, dans tout les cas, c'est pas génial.

Retour donc sur ce voyage d'hier qui s'est plutôt très bien passé. La matinée a été chargée ( remise de Hamlet à Katrin à la bibliothèque - il lui rend visite pour le week-end- ) cours, déjeuner a la Kantin de Sciences Politique (première fois depuis aout) et heureuse surprise, c'est bon et pas rop cher, notamment une option salade vraiment abordable (ne croyez pas lecteur que je l'ai pris, mais ma lasagne mexicaine etait servie avec de la salade)! Puis c'est Petra qui vient me chercher en voiture direction la gare...

Je pars!

A la queue pour le billet, je maugréé. 30 numéros d'attente? Vais je seulement réussir à acheter un billet à temps? 12 minutes plus tard avec mon billet je m'émerveille du système Danois.

***reprise de ce post, une semaine plus tard***

Le train est génial, confortable, et j'arrive bien sûr pas vraiment à bosser. Sur la fin, je parle avec un voisin. On parle d'Europe (je lisais pour mon exposé en Changing the European Union, ça a lancé le sujet), il a voté non a pas mal de référendum danois... 20 minutes plus tard, après avoir sorti mon petit livre magique (la déclaration européenne des droits de l'homme, en danois dans le texte, que je porte toujours sur moi depuis que Camille me l'a ramené de Bruxelles) l'homme est conquis, lorsqu'il voit que le premier droit de l'homme c'est le droit à la dignité, droit qu'il trouve bien absent de cette bureaucratie danoise sur laquelle, nous les étrangers, partageons des avis bien différents.

Une suissesse de mes amies la trouve étouffante, Laurentiu le roumain lui, trouve qu'on le fait moins courir et le tout avec une grande efficacité et proximité. Moi, je ne sais pas vraiment, le modèle danois m'intéresse mais leur arrogance (fierté peut être justifiée) me hérisse...

Me voici à l'aéroport, ou, le temps d'une pâtisserie au deuxième Starbucks du Danemark (celui à l'intérieur de la zone d'embarquement de l'aéroport, par opposition au premier, celui du hall, qui est bien plus sympathique d'ailleurs) et d'un smoothie danois (la mode est mondiale sûrement, impression qui sera confirmée par le stand smoothie tout neuf à Evry 2 que je verrais ce week-end) me voici à attendre mon avion.

J'aime regarder la foule des passagers du copenhague-paris. Un homme parait important, avec son oreillette blue-tooth (sait il seulement que le nom de ce gadget électronique vient du roi danois Harald à la dent Bleue? (il mangeait trop de baies)) et son vieux cartable en cuir élimé. Je décide de me dire que c'est un parlementaire venu étudier le système de fléxicurité danois. Un archétype d'un jeune d'une droite passéiste, avec grosse lunettes, raie sur le coté, imper et complet en dessous et moi nous toisons. Je ne ressemble à rien, (malade, j'ai décidé de voyager en T-shirt "Wonder Breizh" offert par Gilles, joli T-shirt, mais pas vraiment classe diront nous) et me sens pousser des ailes. Je toise tout le monde d'un air narquois de derrière mon canard enchainé, le seul qui restait. En face, une marée de Figaro.... Une vraie tête à claque, pardonnez moi...

L'avion est incroyable. Les lumières disco de Roissy quand on atterris de nuit (du violet, de l'orange!), la musique choisie (du Love, ou de la très jolie musique des années 60 reconverti en easy listening pour voyageur huppé, très bizarre) le ton très décalé des annonces (on a l'impression que l'équipage est constamment tordu de rire) et la nourriture, qui me fait réaliser deux choses : Air France, c'est quand même intéressant de le prendre au temps des repas, et le taboulé industriel haut de gamme ça me manquait beaucoup,beaucoup. Maman, ton taboulé est trop bon, ce n'est pas sérieux.

Atterrissage donc. Nous voici ayant des problèmes à nous garer et donc vloum dans un bus Air France. Fabriqué en Allemagne, et sous-traité, c'est étonnant les détails que l'on peut remarquer des fois tout de même. Les danois font vraiment tache, en sport wear (certains sont en shorts!) et autre tête de franc boy-scout. Ce que je ne savais pas, c'est que, si les français du vol s'étaient habillé pour le climat danois, les danois eux savaient à quel temps s'attendre à Paris. Et pendant que moi je crèverais de chaud et maugréerais contre le soleil, msieurs dames les Danois eux auront tout prévu...

Au final, pendant que j'échange des regards amoureux avec Aurélien qui m'attend de l'autre côté de la vitre, pendant que moi j'attends mes bagages, je me dis que je commence vraiment à trop bien connaître et la porte A de l'aéroport de Copenhague (en fait, tout l'aéroport) et le terminal 2D de Roissy. Et aussi, quand il sera temps de changer aux Halles, que je connais bien les RER parisiens, surtout ce RER D qui laisse vraiment à désirer....

la suite, dans le prochain message....

1 commentaire:

Ellinoä a dit…

Hé bé je suis bien contente que mon minibook ait fait un converti!!!!