Béa est là Hourrah Hourrah Hourrah

Ou comment je passe mon temps à marcher et me paumer *hihiii*

Béa donc, me rend visite, et mon petit monde est tout chamboulé. *smiley chamboulé*

Avec Béa vient le froid. Le froid, oui, celui qui vous fait sortir polaire, manteau, écharpe. Le froid, qui se mele et s'alimente du vent, voire de la pluie. Celle-ci pour l'instant, n'est pas encore venue gracier nos vacances communes, mais patience, patiente elle viendra.

Me voilà donc qui m'improvise guide d'Århus, et nous voilà qui traversons (en tournant pas mal sur nous même) la jolie cité portuaire, plein d'entrain (et avec des jambes qui tournent à l'airain). Enfin, ça c'était hier. Avec une petite pause déjeuner, "pizza slice 20Kr" et Is 20 Kr...miam miam. Le soleil brille, sans vraiment taper (on est fin août quand même, le milieu de l'hiver-euh de l'été :'(-). On marche, on marche, on visite, on parle de tout, de rien (surtout de rien, enfin des scubiens, ce qui revient au même ^^).

Le soir, on essaie de la bière de la brasserie Thor. ECHEC TOTAL. Le liquide, infâme, sucré, presque pas alcoolisé, est couleur coca (et si je n'étais pas doté d'un sentiment justifié de bienséance je rajouterais 'goût caca').

Aujourd'hui, joli programme, caresser des daims et aller à la plage. Tout ça se fait en prenant le bus 19, partant de la gare centrale. Après un réveil pas vraiment matinal, telles les loques que nous nous révèlons être, nous fabriquons un ersatz de salade de riz, je saisi au passage un paquet de deux madeleines parisiennes...le stock s'épuise, le chocolat aussi. Vivement que les provisions viennent, avec leur porteur (a).

Mais horreur, damnation, et farfadet bourré, nous apprenons que le 19, hors vacances, ne roule que le week end. Or, comme en Scandinavie comme ailleurs le mercredi n'est pas partie prenante de cette fin de semaine appelant au repos, comme mes vacances coincident avec le retour au boulôt des jeunes danois, pas de bus, pas de daim, pas de plage.

Damned! Qu'allons nous faire. De une de deux (enfin non, on était crevées) on "saute" (noter bien les guillemets) dans le bus 6, direction Moesgård Museum (à peu près la même direction donc), musée de la préhistoire local, passionnant, mais bon je l'ai déjà visité, et d'abord nous on veut marcher. En effet, pour moi béa + ville étrangère = envie irrépréscible de marcher partout, "à la Aberdeen", et donc on veut de la forêt, de la plage, bref, quelque chose.

Ce quelque chose ne sera pas de la plage, le bus s'enfonçant dans la forêt sans s'approcher de bleue, pas si grande en effet.

Bref. Nous voilà. Sans carte, si ce n'est ma michelin. Au petit bonheur la chance, on s'enfonce dans la forêt. Deep deep, ou pas, car, douées comme nous sommes, on tourne un peu en rond hein. La forêt est splendide. Petits pins, vieux bouleaux. Béa pas convaincue au début ('boarf, ça me paraît bien jeune comme forêt') mais le calme, allez, la sérénité de l'endroit la gagne, sylvestre qu'elle est.

Nous errons. Nous nous posons pour déguster au près d'une vague étendue d'eau, sur un Banc-cal (eh! c'est pas de moi, c'est de béa :p ). Nous décidonc de nous rationner, les madeleines on les garde pour quand on est vraiment proche du retour. On re-erre. On mange, à la survivor des mûres, des framboises, trop, pas assez mûres. On retrouve notre chemin, via une route ou on croise une voiture immatriculée dans les hautes seine. Comme quoi, l'europe....

aaah l'europe.... Donc après on rentre, mais ce n'est pas l'europe qui nous attend, mais l'orient, c'est indescriptible foutoir merchantile qu'est Bazar Vest, ou l'on achète pour 10 € une quantité faramineuse de fruits et légumes. mmmmmm. Alors on rentre, et on se les pèle à BBQter par 15° dehors. Comme le souligne Stefan, "this is the coldest bbq I ever had".

fin d'été au Danemark, manteau, polaire, écharpe, et le froid qui quand même vous cisaille...hahem.