jeudi 25 octobre 2007

Moi je dis, Evry c'est bien

***retour en arrière***
ce post n'aurais pas du en être un, mais, pas contente du résultat pour vodka, je le met là...héhé.
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(peur! peur!)

Les vacances, quand on est en mythique et merveilleuse troisième année à l’étranger (3A quoi) sont un moment précieux : qui n’a pas lu de posts de blogs réjouissants, racontant comment d’aucun vont tâter des kangourous, comment d’autres vont se promener dans des pays voisins. Mais une autre catégorie de 3A existe. Ceux qui, en vacances, cèdent à l’envie de rentrer « back home ». Ceux-ci, on les trouve le plus souvent en Europe, ou au Maghreb, ou, sautant sur un plus ou moins low cost doté d’une bonne grosse empreinte énergétique ils volent vers la maison…ou pas.

Mon voyage en France a été l’occasion de (re)découvrir la capitale….de l’Essonne. Waouhachhou me diriez vous (mais vous vous avez encore des images de Bangkok et autre Washington DC dans la tête tsss, attendez de voir la cathédrale d’Evry !). Eh oui, Evry, et son statut de ville nouvelle, Evry et ses Pyramides, Evry et son Manuel Valls. Evry et pas Ivry enfin.

Chronique d’un petit voyage d’une presque néophyte au pays que l’on ignore royalement, et ou l’étudiant de Sciences Po à moins de chance (Arcueil et sa terrible maison des examens exceptée) de mettre les pieds qu’aux US.

Bienvenue en Banlieue…

Aller à Evry

Pour aller à Evry il faut prendre le RER D. Le RER D, est le pire des RER francilien. À deux étages, le mastodonte est lent, lent, et pas vraiment fréquent, d’autant plus que ces rails sautent assez souvent. Les gares ressemblent à des Blockhaus défraîchis, et l’acoustique y est catastrophique, les messages souvent si sibyllins de la RATP en deviennent d’autant plus intéressant….

Charles de Gaulle, il est 18h. Je débarque de ma nordique contrée d’accueil, avec une réelle envie de croissants et de pâté, ma valise pleine de harengs sucrés. 20H15, je suis dans le RER B, direction Paris. Une petite pensée affectueuse envers la Vie de l’entreprise lorsque je passe Aulnay sous bois, et que je repense à cette visite évitée à l’Oréal. L’omnibus se faufile doucement. Il est près de 19H quand j’arrive aux Halles. On saute dans la A. Gare de Lyon. On trépigne. On saute dans la D. Chouette, c’est un « direct », 4 arrêts avant Evry-Courcourrone. Plus que 35 minutes de train. On longe la Seine, et apercevons des péniches du côté de Villeneuve Saint George, puis vient le superbe lac de Grigny, ou le soleil décide de se coucher. En fond d’écran, des tours, des tours à perte de vue. 20h, nous voici arrivé. Yipiii. Et c’est là que je me rend compte, qu’Evry, depuis les quelques mois que je viens de passé hors de France, eh bien ça a changé. Beaucoup. Evry deviendrait vivable ? Evry deviendrait jolie ? Ah ! Une enquête s’impose.

Vivre à Evry

Evry (eh oui je me suis renseignée), c’est une ville nouvelle, au même titre que Marne la Vallée ou Saint Quentin en Yvelines. à partir de 1965, Evry va passer de statut de petit bourg à celui de la plus grande ville du coin (avec 50 000 habitants), mais aussi de la plus jeune ville de France, en moyenne d’âge. La vie à Evry est centrée sur Evry 2, le centre commercial régional, au superbe slogan « Evry 2, Everyday ». Fichtre, en Essonne, on est inventif. L’actualité culturelle c’est le deuxième championnat Ile de France de Sudoku, et une exposition sur les fourmis. Au milieu des Flunch/KFC/MC DO, un cinéma de VF et un Carrefour. Ici, pas, comme ailleurs en France (habile périphrase de province, non ?), de petits commerces de proximité pour rééquilibrer le gigantisme du Carrouf. Votre baguette vous la choperez hors de prix à Paul ou à la Brioche Dorée s’il vous plait. Et vos croissants, réchauffés de la veille.

Evry, cité de l’architecture ?

Aaaah, Evry. Des quartiers innovants, au tracé bien pensé. Comme les Pyramides, entre béton et végétal, qui ont acquis la jolie réputation d’endroit à éviter. Absolument. Comme les passages, jolis blocs de bétons et de plaques de graviers, le tout agrémenté d’effluves et d’excréments de pigeons. Et au milieu de tout ça, l’IUT, et l'ENSIIE (école d'Aurélien)…ou comment faire fuir élèves et investisseurs…


ancienne architecture des Passages
et ravages de la VF: tragédie banlieusarde

Oui mais si on creuse, un autre Evry se révèle. Celui du Génopole, d’Arianespace, ou encore de l’AFM, que nous étions nous scubiens-biologistes allez visiter l'an dernier. Celui de la grande mosquée (une des plus grande d’Europe), de la très grande pagode (et son boudha de 4 mètres de haut) et de la cathédrale de la résurrection (seule cathédrale construite en France depuis 100 ans, elle occasionna la venue de JP2. Cette visite reste dans les annales comme la visite du pape qui déchaîna le moins les foules). Celui enfin, du renouveau architectural…


politique de grand travaux

Et enfin, un Evry qui essaie d’abandonner le béton. Les initiatives, lancées par la municipalité pour redynamiser et par la même occasion, humaniser le centre sont légions. L’horrible cathédrale (ressemblant étrangement à un casque teutonique en brique) n’est que le sommet de l’iceberg: le béton non merci, vive les briques, le grès et les néons ! Ainsi, l'ENSIIE (ex IIE) de mûter...pour ceux qui ont la joie de connaître l'Atrium de Jussieu, je crains que le même architecte n'ait sévit....

(l'ENS hihi E)


2 commentaires:

Ellinoä a dit…

Tout ceci est passionnant mais où est passé le 2P2SP ??????

Vyvy a dit…

je m'émancipe ^^